036- L’arrivée à Talèbul
Résumé : Marcel Dugambier et Théophile Defer, dans la Rosyvart, approchent de leur destination :
" Tiens on arrive à Larache-Sangène. Faut qu’j’m’arrête faire pisser l’mérinos."
" T’iras à la gare."
" J’préfère arroser l’gazon, la nature, moi, ça m’inspire."
" Alors magnes-toi ! Tu pisses en bégayant ou quoi ? J’vais rater mon train !"
De justesse, 006 et demi attrape son train.
Le voilà en route pour l’inconnu :
Talèbul en Turquie Ocilocoxinum. Le voyage se déroule agréablement dans un train composé exclusivement de bidasses en folie qui se rendent à Yapadrab pour le défilé qui a lieu toutes les années bissextiles.
Yapadrab : Arrêt 12mn 75’. Tous les bidasses descendent dans un désordre plus qu’anarchique,
Dugambier se retrouve seul dans son compartiment face à ses pensées : le vieil ermite de Morzy-Les-Gracieuses ne m’avait-il pas dit d’éviter l’Anastasie Centrale de peur de me voir anesthésié ? Or Yapadrab se trouve justement au centre de l’Anastasie...
Et en effet un puissant gaz à l’odeur nauséabonde envahit son compartiment. Du coup la nausée abonde... Le pauvre Dugambier est au bord de l’anesthésie.
Heureusement il ne manque pas de ressources et se souvient du coussin-pèteur que Paul Hennta, l’accessoiriste du SDRA lui a remis.
Il ouvre donc son sac de sport et en sort ledit coussin à fin de s’en servir comme d’un masque à gaz, et contre toute attente, ça fonctionne !
Un haut parleur retentit, quoique couvert par l’appel du Muézin en haut d’une mosquée : Talèbul, Talèbul, terminus, tout le monde descend !
Voila donc Marcel à pieds d’œuvre, à l’air libre et arrivé sans trop de bobo à Talèbul, il doit maintenant rencontrer le grainetier du coin pour changer sa monnaie en argent local : la roupie de sansonnet. Il se trouve à la sortie de la gare, or ça ne va pas être du gâteau pour le trouver car, par définition, la place est ronde et donc il n’y a pas de coin.
A suivre... Le gallinacé magnanime